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Classe pratique pour des élèves apprentis en robotique et automatisation dans un laboratoire de l’école

Classe pratique pour des élèves apprentis en robotique et automatisation dans un laboratoire de l’école, © picture alliance/dpa | Bernd Weißbrod

06.12.2024 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 6 décembre 2024.

Les dépenses de recherche en forte hausse en Allemagne

Malgré une conjoncture atone, les entreprises allemandes investissent de plus en plus dans la recherche. Selon l’association Stifterverband, l’Allemagne a consacré 3,11 % de son produit intérieur brut (PIB) à la recherche et développement (R&D). C’est 8 % de plus qu’en 2022. Les entreprises fournissent la majeure partie des investissements (68 %). L’État, les universités, les établissements privés à but non lucratif en financent un peu moins d’un tiers. L’Allemagne se classe parmi les pays qui investissent le plus dans la R&D au sein de l’Union européenne. Les technologies de l’information et de la communication, les biotechnologies, la construction mécanique et l’électronique sont les secteurs qui ont le plus progressé en 2023. La R&D représentait en Allemagne plus d’un demi-million (533 000) équivalent temps plein. En savoir plus

L’Allemagne a besoin de recruter 288 000 étrangers par an d’ici à 2040, selon une étude

Pour faire face au vieillissement et conserver sa prospérité, l’Allemagne va avoir besoin de recruter de la main-d’œuvre étrangère « dans des proportions substantielles ». Telle est la conclusion d’une récente étude de la Fondation Bertelsmann. Les auteurs chiffrent les besoins à près de 288 000 recrutements par an hors de l’Union européenne jusqu’en 2040.

Sans l’apport de main-d’œuvre immigrée, l’Allemagne verra sa population active baisser de 46,4 millions à 41,9 millions en 2040, et à 35 millions en 2060, met en garde la Fondation Bertelsmann.

La pénurie de main-d’œuvre va toucher les länder de façon très inégale. La Sarre, à la frontière franco-allemande, sera l’une des régions les plus affectées avec la Thuringe et la Saxe-Anhalt. Elle devrait voir sa main-d’œuvre chuter de plus de 10 %. À l’inverse, Hambourg, Berlin et le Brandebourg seraient davantage épargnés.

« Le changement démographique pose un défi majeur au marché du travail allemand avec le départ à la retraite de la génération du Babyboom, et requiert aussi le recours à la main-d’œuvre étrangère », explique Susanne Schultz, experte des migrations à la Fondation. L’appel aux réservoirs de main-d’œuvre domestique ne sera pas suffisant.

L’étude salue la récente réforme de la loi sur l’immigration de main-d’œuvre qualifiée. Les possibilités qu’elle offre doivent toutefois aller de pair avec un renforcement de la culture de l’accueil dans les administrations, les entreprises et les communes, ajoute-t-elle.

Au château d’Altenbourg, une exposition sur le chocolat

Fourré, parfumé, festif, il garnit les tables de réveillon et réjouit les papilles de gourmands. Le chocolat est plus que jamais à l’honneur en cette fin d’année. En Thuringe, le château d’Altenbourg lui consacre même une exposition. Du 1er décembre 2024 au 9 mars 2025, elle raconte son histoire et les étapes de sa production, de la fève de cacao au produit fini, sans oublier les problèmes écologiques liés à sa culture. Intitulée « Schokolade! – Zartbitter und süß » (Chocolat ! – Noir et sucré), elle raconte le triomphe du cacao au 17e siècle dans les pays d’Amérique centrale, puis son arrivée en Europe peu après. Très vite, on ne peut plus s’en passer dans les cours et les foyers bourgeois. Les publicités de l’époque en témoignent. Peu à peu, le chocolat change de statut : de produit de luxe, il devient en 200 ans une gourmandise de masse. L’exposition ouvre toutefois aussi une fenêtre sur les problèmes éthiques et écologiques, loin des centres de consommation.

Rédaction : A. L.

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