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Programme policier pour l’Afrique

Instructeurs avec des participants africains au Programme © GIZ/Ministère fédéral des Affaires étrangères

Instructeurs avec des participants africains au Programme, © GIZ/Ministère fédéral des Affaires étrangères

30.03.2017 - Article

Depuis 2009, la Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) est mandatée par le ministère fédéral des Affaires étrangères pour soutenir le Programme policier pour l’Afrique qui vise à améliorer les structures policières locales.

Les mesures du projet visent à aider à moyen et long terme les structures policières des pays africains concernés à s’acquitter professionnellement de leurs tâches, à être proches des citoyens et à respecter les normes des droits de l’homme et les principes de l’état de droit.

Participants ayant terminé leur formation (Goma, République démocratique du Congo) © GIZ
Participants ayant terminé leur formation (Goma, République démocratique du Congo) © GIZ
La première phase du projet a porté principalement sur le renforcement des capacités et des institutions policières. Ainsi la rénovation d’une école de police en Mauritanie a contribué en avril 2015 à assurer à 150 fonctionnaires des douanes une formation dans un contexte professionnel. En République démocratique du Congo, les agents de la police criminelle ont bénéficié d’une assistance-conseil et d’une formation pour traiter de manière ciblée les délits de violence sexuelle et travailler en respectant systématiquement les droits de l’homme.

Une autre priorité du projet consiste à proposer des mesures de perfectionnement destinées aux forces de police participant à des opérations de paix africaines et internationales. Ces mesures visent aussi à renforcer la composante de police de la Force africaine en attente (FAA). La deuxième phase du projet, qui a été engagée en 2013, a pour objectif principal de développer la coopération régionale entre les structures policières nationales afin de mieux gérer les problèmes transfrontaliers. Pour les pays avec des frontières longues et difficiles à sécuriser, il est crucial que les forces de sécurité nationales puissent communiquer avec rapidité et efficacité. Les postes frontières du Niger et du Nigéria qui se font face ont ainsi commencé à échanger des informations, ce qui est considéré comme très positif. Par ailleurs, les réunions régulières avec la population des zones frontalières contribuent à augmenter la confiance dans la police.

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